Temps de lecture
2 min
Statut de la proposition
Publiée
Date de création
08/05/2022

Promouvoir la coopération entre les acteurs agroforestiers existants au niveau régional

Pour promouvoir la plantation, la gestion et la protection des formations arborées en milieu rural

Pourquoi ?

Il existe une multitude d’acteurs qui travaillent sur le développement et la protection des arbres en paysage rural en France. Pour mieux soutenir le développement de l’agroforesterie et réaliser des objectifs tels que couvrir 10% de la surface agricole utile (SAU) avec des systèmes agroforestiers en 20501, il s’agit de bien coordonner les acteurs publics surtout au niveau régional2 avec les acteurs du terrain3 ainsi que les acteurs privés4 agissant sur le même territoire. Parmi les acteurs publics centraux, les chambres d’agriculture jouent un rôle clé car elles représentent un point de référence pour la majorité des agriculteurs et agricultrices.

Alors que ces acteurs travaillent sur la même thématique, leurs actions sont parfois insuffisamment coordonnées ou incohérentes. À l’exception du programme régional « Breizh Bocage », qui permet aux porteurs de projet de déposer un seul dossier de demande de subventions – régionales, nationales ou européennes5 – les entités publiques régionales prennent peu d’initiative pour créer un cadre politique qui stimule une meilleure coopération entre les acteurs existants. La multiplicité des acteurs rend difficile pour les agriculteurs d’identifier clairement à qui ils peuvent s’adresser lorsqu’ils doivent faire une demande ou ont besoin de conseil technique. Grâce à la « Mesure Haies » du Plan de Relance, la problématique de la haie a été mise en avant, permettant une réconciliation entre agriculture dite conventionnelle et pratiques agroforestières. Cependant, le manque de consultation des acteurs de terrain a empêché l’institution d’une nouvelle organisation et coordination efficace des structures.

Comment ?

  • D’instituer des organisations faîtières agroforestières dans chaque région pour rassembler les acteurs du terrain. Pour éviter une multiplication des structures, il semble judicieux d’attacher les organisations faîtières aux plus grandes associations déjà présentes dans les régions. Ils serviront comme maillon de liaison entre les acteurs privés et publics, constituant donc l’interlocuteur privilégié.
  • De charger les référents agroforestiers dans chaque chambre d’agriculture6 de :
    • la délégation des demandes de soutien technique liés au conseil agroforestier vers l’expertise des conseillers techniques du terrain, attachés ou non à des structures associatives;
    • l’organisation de rencontres régulières entre des représentants publics et ceux du monde associatif privé. Les conclusions clés de ces assemblées seront portées à l’APCA, qui se chargera de faire le lien avec les décisions politiques au niveau national.

Sources

(1)

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